jeudi 13 septembre 2012

Patronymes traduits

On dit que près de 900 000 Canadiens français ont émigré en Nouvelle-Angleterre entre 1840 et 1930. Ceux qui sont restés aux États-Unis ont eu une descendance nombreuse que l'on peut retracer assez facilement, dans la plupart des cas.

C'est plus compliqué pour certaines familles qui ont anglicisé leur patronyme, volontairement ou non, à tel point qu'il est difficile aujourd'hui d'identifier leurs descendants.

Certains ont laissé leur nom se déformer sous l'influence de l'anglais. Ainsi, Aubin est devenu Obin, Oben, Obe, Ober, Obear. Les possibilités sont infinies. L'analphabétisme du porteur favorisait ce type d'altérations.

D'autres ont anglicisé volontairement leur nom dans l'espoir de s'intégrer plus facilement à la population américaine. Je m'intéresse particulièrement à cette seconde catégorie, à ceux qui ont traduit ou laissé traduire leur patronyme en anglais.  Au cours de mes recherches, j'ai rencontré les cas suivants :

Bienvenue : Welcome
Usine de la Nouvelle-Angleterre (source inconnue)
Boisvert : Greenwood
Boulanger : Baker
Cloutier : Naylor
Deschesnes : Oak
Lapierre : Stone
Leblanc : White
Lebrun : Brown
Lejeune : Young
Lévêque : Bishop
Petit : Little
Racine : Root
Villeneuve : Newcity


Voir aussi sur ce blog les articles suivants :
Les Franco-Américains de la Nouvelle-Angleterre
Les Chinois des États de l'Est
L'Amoskeag
De la Mauricie à la Nouvelle-Angleterre
J'ai douze ans madame

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