mardi 23 avril 2013

Jean-Baptiste Boucher traiteur indépendant

Jean-Baptiste Boucher est maintenant un personnage connu sur ce blog. C'est le quatrième article que je consacre à ce métis, Algonquin Tête-de-Boule (on dit aujourd'hui Attikameg) de la Haute-Mauricie. Voici des liens avec les trois premiers articles :

- Deux portraits de Jean-Baptiste Boucher
- Famine sur le Saint-Maurice
- Jean-Baptiste Boucher mauvais perdant

Je m'intéresse à lui pour trois raisons :
  1. Dans Deux voyages sur le Saint-Maurice publié en 1887, l'abbé Napoléon Caron affirme que Jean-Baptiste Boucher, bon chrétien, est apparenté aux Boucher de Niverville de Trois-Rivières, ce qui a piqué ma curiosité. Un des Niverville a été responsable du Bureau des sauvages pour le gouvernement fédéral.
  2. Il a adopté un mode de vie à mi-chemin entre celui des Blancs et celui des Amérindiens. Il chassait avec les Amérindiens et a même été chef d'une bande, mais il possédait une ferme à l'embouchure de la Croche et, comme nous le verrons plus loin, commercialisait lui-même ses fourrures à Trois-Rivières, plutôt que de les vendre à la Compagnie du Nord-Ouest.
  3. On retrouve son nom dans plusieurs documents, ce qui est le signe d'une activité débordante. On a parlé de lui de toutes les  façons en bien comme en mal
Dans Ma femme, ma hache et mon couteau croche, publié en 1982, Normand Clermont, raconte que Jean-Baptiste Boucher concurrençait la Compagnie du Nord-Ouest dans le commerce des fourrures en Haute-Mauricie :


 


1 commentaire:

Andre a dit…

J'aime bien ces empêcheurs de tourner en rond. Sans eux le monde serait rond et plat comme une galette. Sans aspérités. Sans aspirations non plus.